Les défauts visuels

La myopie est un défaut visuel qui se traduit par une vision floue de loin.

 

L’image d’un objet lointain se forme en avant de la rétine car l’œil myope est trop long ou trop puissant.

Au contraire, la vision de près est nette chez le myope sans correction.

 

Affectant 1/3 des adultes en Europe et en Amérique du Nord, la myopie est le défaut visuel le plus
répandu, et sa prévalence ne cesse d’augmenter.

 

 

 

 

 

L’hypermétropie est un défaut visuel qui engendre une vision floue de près.

 

L’image d’un objet lointain se forme en arrière de la rétine car l’œil est trop court ou trop peu puissant. Grâce aumécanisme d’accommodation (augmentation de la puissance de l’œil par contraction du cristallin) lavision de loin pourra être plus ou moins nette.

 

Le plus souvent, l’hypermétropie se manifeste dès l’enfance mais passe inaperçue en raison du
pouvoir d’accommodation important de l’œil humain.

 

 

 

L’astigmatisme est un défaut visuel qui se caractérise par une vision déformée de loin comme de près.


L’image d’un objet lointain se forme en plusieurs points de la rétine car les différents dioptres de l’œil
ne sont pas parfaitement sphériques, ce qui induit une vision imprécise à toutes les distances.

 

Très fréquemment associé à d’autres défauts visuels, l’astigmatisme isolé est rare. Un astigmatisme
trop important et irrégulier peut être le signe de kératocône, d’une infection cornéenne ou d’une
intervention chirurgicale.

 

La presbytie est un phénomène physiologique de l’œil lié à l’âge qui se caractérise par une vision floue

progressive de près. 

 

Le vieillissement du cristallin se traduit par une perte de souplesse du muscle
ciliaire, qui a pour conséquence d’altérer le pouvoir d’accommodation et donc la vision de près.

 

 

La presbytie se fait généralement ressentir vers 45 ans et progresse jusqu’à 55 ou 60 ans pour se
stabiliser ensuite.

 

Les pathologies de l'oeil

La conjonctivite est une pathologie oculaire bénigne largement répandue qui se caractérise par une
inflammation de la conjonctive, fine couche transparente qui tapisse une partie du globe oculaire (le
blanc de l’œil).

 

La conjonctivite peut être d’origine virale, bactérienne ou infectieuse. L’inflammation provoque une
rougeur oculaire et un larmoiement important, sans pour autant altérer l’acuité visuelle. Il est
néanmoins recommandé de consulter afin de soigner l’inflammation.

 

La cataracte est une affection oculaire causée par l’opacification partielle ou totale du cristallin,
altérant ainsi la vision de loin comme de près.

 

Pour le patient, la cataracte se traduit principalement par l’apparition d’un voile responsable de la réduction des performances visuelles. Elle survient généralement après 60 ans, mais peut également être d’origine traumatique.

 

La cataracte se traite par une opération chirurgicale consistant à extraire le cristallin opacifié et à le
remplacer par une lentille artificielle appelée « implant intraoculaire ».

 

Le glaucome est une pathologie oculaire caractérisée par une destruction progressive du nerf optique
dû principalement à une augmentation de la pression intra-oculaire.

 

L’atteinte visuelle causée par la maladie entraîne une perte progressive du champ visuel d’abord en périphérie puis progressant graduellement vers le centre. Le glaucome évolue souvent sans aucun symptôme et constitue la seconde cause de cécité dans les pays développés.

 

On distingue principalement le glaucome aigu (ou glaucome par fermeture de l’angle) qui est
relativement rare et le glaucome chronique (ou glaucome à angle ouvert), forme la plus fréquente.

 

 

La DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge) est une pathologie de la rétine qui se traduit par
une dégradation de la macula, partie centrale de la rétine responsable de la vision des détails fins.


L’apparition d’une tâche centrale et/ou la sensation de voir les lignes droites déformées doivent
amener à consulter le plus rapidement possible un ophtalmologiste.

 

En touchant principalement les personnes de plus de 65 ans, la DMLA est la première cause de
malvoyance dans les pays développés.

Le kératocône est une pathologie de la cornée définit par un amincissement anormal et une
irrégularité de sa forme.

 

Cette déformation en forme de cône engendre un fort astigmatisme responsable d’une vision brouillée et déformée, nécessitant parfois le port de lentilles spécialisées.


Cette dystrophie cornéenne est évolutive et se développe le plus fréquemment en fin d’adolescence
pour se stabiliser entre 30 et 40 ans.

La dyschromatopsie est une anomalie totale ou partielle de la perception des couleurs qui peut être
héréditaire ou acquise.

 

Plus connues sous le nom de daltonisme, les dyschromatopsies héréditaires se traduisent par une atteinte d’axe rouge-vers tandis que les dyschromatopsies acquises provoque un déficit coloré d’axe bleu-jaune.

 

Seuls des tests ophtalmologiques permettent de mettre en évidence une dyschromatopsie. Il n’y a
actuellement aucun traitement, mais des solutions en verres ophtalmiques ou en lentilles de contact
peuvent améliorer la perception des nuances.

La rétinopathie désigne l’ensemble des pathologies non traumatiques de la rétine.

Elle se définit par une lésion due à l’atteinte des vaisseaux sanguins. Les principales rétinopathies sont causées par le diabète (rétinopathie diabétique) et par l’hypertension artérielle (rétinopathie hypertensive).

 

A l’état normal, les capillaires de la rétine sont complètement imperméables. Lorsque leur paroi est
atteinte, soit par dépôts anormaux comme dans le diabète, soit par pression excessive comme dans
l’hypertension artérielle, les capillaires vont perdre cette imperméabilité et fuir. Le diagnostique s’établit par l’ophtalmologiste grâce au fond d’œil et l’angiographie.